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Je vois double !

Où l’on fait la connaissance d’un joaillier en avance sur son temps.

François Gérard, Auguste-Amélie de Bavière, vice-reine d'Italie (détail), vers 1815, huile sur toile, 30 x 21 cm, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux

Début du 19e siècle. Eugène de Beauharnais, fils de l’impératrice Joséphine, épouse la princesse Auguste-Amélie de Bavière.
Un mariage évidemment arrangé par son père adoptif, Napoléon en personne… néanmoins un mariage heureux !

La jeune épouse est d’ailleurs comblée de présents, de la part de son mari comme de sa belle-mère. C’est ainsi qu’un beau jour de 1811 elle reçoit un écrin de cuir rouge.

Que contient donc cette élégante boîte ?

Nitot et fils, Paire de bracelets-montres de la princesse Auguste-Amélie de Bavière, 1811, or, émeraudes, perles fines, 3 x 19,5 cm, Collection Chaumet, Paris. Photo : Nils Herrmann

À première vue, ce sont deux bracelets en or sertis d’émeraudes et de perles, des pièces d’un grand raffinement. Deux, car en cette période "Empire", la mode est à la symétrie. Les dames de la cour, Joséphine en tête, portent ainsi leurs bracelets par paire. 

On le voit bien dans les parures (c’est le nom du "total look" en bijou) qui sont parvenues jusqu’à nous. Nombre d’entre elles comprennent en effet des bracelets identiques. 

François-Régnault Nitot et Pierre-Antoine Chanat, Parure de Marie-Louise en micro-mosaïques, 1810, or et mosaïques de verre, musée du Louvre, Paris. Photo : Alexandre Simonet, DR

Ceux d’Auguste-Amélie ont été créés par Nitot, le joaillier en titre de l’impératrice, et ils ont une particularité : ils sont pourvus de cadrans. Ce sont des bracelets-montres, une véritable rareté ! À l’époque, on porte plutôt la montre au bout d’une chaîne. 

Détail du verso de l'un des bracelets. Photo : Nils Herrmann

Un petit mode d’emploi est même gravé au dos de l’un des cadrans : "Tournez les aiguilles Remontez à gauche" – car l’utilisation d’un bracelet-montre, ultra avant-gardiste, n’a alors rien d’évident. 
Mais arborer une montre à chaque poignet, quelle drôle d’idée… À y regarder de plus près, la seconde ne donne en réalité pas l’heure : c’est un petit calendrier qui indique le jour et le mois de l’année.

Décidément, ce Nitot a créé des pièces uniques – et en avance sur leur temps !

Détail des cadrans. Photo : Nils Herrmann

"Ce qu'a lié l'amour même,
Le temps ne peut le délier."
- Germain Nouveau

En savoir plus

Pour admirer à loisir ces véritables morceaux d’histoire brillant de mille feux, rendez-vous à GemGenève du 2 au 5 novembre ! La Maison Chaumet, héritière du fameux joaillier Nitot, est parvenue à retrouver la trace des deux bracelets-montres d’Auguste-Amélie de Bavière, et les présente ensemble lors d’une exposition dédiée aux perles au cœur du salon genevois. 

Des pièces exceptionnelles y seront dévoilées… en plus de toutes celles présentes sur les stands des nombreux exposants venus des quatre coins du monde. Pour prendre ses billets, c'est par ici !

Wallis Hong, GemGenève - Mai 2023

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