"Il y a bien moins de difficultés à résoudre un problème qu’à le poser." Joseph de Maistre Bonjour, France, 17ème siècle. Plume à la main, Pierre de Fermat griffonne dans la marge d’un livre de mathématiques. François de Poilly, Pierre de Fermat, gravure, 17e siècle Avant de décrypter ce qu’il a raconté, il faut s’intéresser aux nombres entiers positifs (1, 2, 3, 4, etc…) et aux puissances. Un nombre x à la puissance n (noté xn) signifie qu’on le multiplie n fois par lui-même. Par exemple, 32=3x3=9 et 33=3x3x3=27. Illustration Sciencetips On peut aller plus loin, et former des combinaisons pour obtenir des égalités particulières. La somme de 2 nombres entiers au carré (à la puissance 2) peut ainsi être égale à un autre entier au carré, comme pour 32+42=52 (puisque 9+16=25). On peut donc conclure qu’il existe une combinaison x, y et z telle que x2+y2=z2. Illustration Sciencetips Cela était déjà connu depuis longtemps à l’époque de Fermat. Mais alors, que vient-il donc de griffonner ? "Dernier théorème" de Fermat, illustration Sciencetips Et il faudra plus de 350 ans pour le démontrer ! Le mathématicien Andrew Wiles y aura passé huit ans. Pour cela, il a notamment dû prouver un cas particulier d’un autre théorème et utiliser deux autres théories mathématiques complexes. Des outils inconnus à l’époque de Fermat… Andrew Wiles devant la statue de Pierre de Fermat à Beaumont-de-Lomagne, 1995, photo : Klaus Barner " Il y a bien moins de difficultés à résoudre un problème qu’à le poser. " - Joseph de Maistre - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |